Le nouvel établissement de jeux des Vosges crée 43 emplois et va exploiter des machines à sous dès son ouverture en novembre.
Une première.
Bussang, son Théâtre du peuple, ses stations de ski, son tourisme vert… et bientôt son casino.
Le 190e et quelque établissement de jeux dont est dotée la France métropolitaine doit ouvrir en novembre dans cette station des Vosges au pied du Ballon d'Alsace, à quelque encablures du Haut-Rhin. La date précise n'est pas connue. « Je la fixerai après le passage de la commission de sécurité », annonce, un brin superstitieuse, Isabelle Ginestar. C'est cette jeune femme originaire de la région parisienne que le groupe vikings Casino, à qui la commune de Bussang a confié la délégation de service public, a mis à la tête de ce nouveau temple de la boule, du black-jack et de la roulette anglaise, construit à la manière d'un grand chalet vosgien de 2000 m², pour un investissement total de six millions d'euros. « Ce rêve a été rendu possible par le classement de notre commune en station hydrominérale dans les années 1920 et une forte mobilisation locale », s'enflamme le maire, Antoine Richardin. A la clef, la création de 43 emplois. « Des "collaborateurs" recrutés à plus de 90 % sur place et dans un rayon de 30 km, en partenariat avec l'ANPE », indique Mme Ginestar. Mais avant même son ouverture, le casino de Bussang réalise une belle opération. Pour la première fois en France, dès le premier jour, l'établissement pourra exploiter cinquante machines à sous, là où, jusqu'à présent, le ministère de l'Intérieur demandait de justifier d'une pleine année de fonctionnement avec des jeux moins lucratifs pour pouvoir y prétendre. « Bussang touche le super-jackpot », se félicite le député vosgien François Venneson (UMP), dont on devine la part prise dans ce « scoop ».
Le septième dans le grand Est
L'aventure du casino de Bussang a été menée à bien en quatre ans. Il est la 6e réalisation du groupe vikings Casino, présent surtout dans le Sud-Ouest, et la 7e implantation dans le grand Est, après Niederbronn-les-Bains, Ribeauvillé, Vittel, Contrexéville, Plombières-les-Bains et Gérardmer et si on y inclut Bâle. Une densité qui n'effraie pas Isabelle Ginestar. « Il y a de la place pour tout le monde », dit-elle.
(source : alsapresse.com/Lucien Naegelen)