Le groupe Michel Desjouis vient d'acheter deux établissements de prestige, La Renaissance et le Grand Cerf. Le promoteur immobilier confirme le projet d'un casino.
Le groupe immobilier Michel Desjouis vient d'acquérir deux lieux mythiques alençonnais : la Renaissance, brasserie et Le Grand Cerf, hôtel-restaurant, tous deux situés de part et d'autre de la rue Saint-Blaise. La proximité géographique facilitera sans doute la gestion commune des deux établissements que Michel Desjouis compte mettre en place. Pour quoi faire · Le projet d'un casino semble lui tenir à coeur. « Il faut redynamiser le centre-ville, plutôt morose, non ? Pour le casino, ce n'est pas fait mais il suffit de volonté politique. Il faut juste la signature de Nicolas Sarkozy ! »
Les machines à sous prendraient place dans quel établissement · L'un, La Renaissance, affiche plus de 1 000 m2 de plancher, l'autre quelque 3 000 m2. « Où ce sera permis, répond l'intéressé qui ne manque pas d'idées au cas où le projet ne serait pas accepté. Sinon, ce pourrait être une résidence hôtelière réservée à des personnes âgées d'une certaine catégorie. » Mais dans l'autre établissement, qu'envisage le promoteur · « Un hôtel trois étoiles n'est plus concevable sans parking fermé », lance-t-il non sans avoir rappelé que le groupe possède une soixantaine de places sur le parking privé qu'il avait d'ailleurs rénové, situé... derrière la Renaissance. « Si c'est pour faire de l'ordinaire, il y en a partout, ce n'est pas la peine. Il faut des activités qui fonctionnent et qui soient rentables. Dans un café, vous ne pouvez plus boire d'alcool, vous n'allez bientôt plus pouvoir fumer... » Michel Desjouis revient à son idée de casino : « On est quand même dans une ville préfecture. Un casino, il y en a qu'un à Bagnoles. A Alençon, il drainerait du monde. Et puis après on fait un golf ! »
A la mairie, où a été reçu Michel Desjouis hier après-midi, Christine Roimier entend bien les projets du promoteur. Mais rappelle le maire, « pour avoir notre soutien, nous souhaiterions que la Renaissance reste le café, la brasserie qui alimente tellement de souvenirs chez les Alençonnais ». Le dernier mot reviendra au propriétaire.
(source : ouest-france.fr)