le joueur est de la région, actif et festif
Faîtes vos jeux. Tout va bien. Le CASInO provisoire de la Cépière a ouvert ses portes le 1er août dernier. Après deux mois d'exploitation, les responsables du groupe Lucien Barrière, concessionnaire pour 18 ans (*), se frottent les mains à l'occasion de l'inauguration officielle qui a lieu ce soir, sur le site. « Avec une moyenne de 200 clients par jour, nous avons largement dépassé nos objectifs de départ », commente David Parré, directeur. Ajoutant : « nous avons dû embaucher quatre croupiers, qui viendront s'ajouter à la fin du mois aux 27 employés de jeux actuellement sur le site. Cela nous permettra d'ouvrir en même temps neuf tables de jeux au lieu des sept prévues initialement. »
2 HOMMES POUR 1 FEMME
Le portrait-robot du joueur est assez difficile à cerner, du fait de la variété d'une clientèle très urbaine. L'établissement ne comporte pas encore de machines à sous (présentes dans le CASInO définitif, en été 2007, en construction au Ramier, sur le site de l'ex-école de chimie détruite par AZF). L'entrée est gratuite, il faut juste présenter une carte d'identité, avoir plus de 18 ans et ne pas être interdit de jeu . Un « contrôle » qui permet de prévenir les comportements d'addiction au jeu.
Le client est un homme, deux fois sur trois. Il est plutôt actif (majorité entre 20 et 55 ans), même si de nombreux séniors fréquentent aussi l'établissement. La parité homme-femme devrait se retrouver avec la présence des machines à sous, qui attirent le grand public, et autant de femmes que d'hommes. Deux clients sur trois sont de la Haute-Garonne, mais le troisième provient de la région Midi-Pyrénées, et même au-delà, avec une clientèle touristique non négligeable relevée en août (Italiens de passage, par exemple).
On vient ici pour dîner, écouter les groupes musicaux présents jeudi, vendredi, samedi et dimanche et jouer aux tables de 21 h à 4 h du matin (sept jours sur sept). La gentillesse du personnel (recruté et formé sur place en huit semaines) est très appréciée, de même que la modernité et le design très tendance du cadre,« qui tranche avec l'aspect parfois poussièreux des salles de jeux traditionnelles », selon les clients.
*Deux recours devant le Conseil d'Etat et la Cour d'appel administrative de Bordeaux restent pendants.
(source : ladepeche.com/Philippe Emery)