La société affiche ses comptes et sa stratégie
Le géant monégasque du tourisme affiche ses comptes et ses ambitions. Premier constat, au cours des derniers mois de l'exercice 2005/2006 (mars à mars) elle a vendu en réalisant une belle plus-value (14,5 ME) 400.000 actions de la société américaine Wynn Resorts, Limited, société de Las Vegas avec laquelle la SBM est partenaire.
Cette cession a donc été complétée par la vente de 300.000 autres actions supplémentaires, au cours du mois d'avril 2006.dont la plus-value (15,0 millions d'euros), sera enregistrée dans les comptes de l'exercice ouvert à compter du 1er avril 2006.La SBM détient encore 2.300.000 actions dans Wynn Resorts, Limited, soit 2,3 % environ du capital.
Elle constate les premiers retours positifs de la fréquentation du monte-carlo Bay ouvert en octobre 2005 qui après des débuts difficiles affiche un taux de remplissage de 84%, même si ce dernier plombe les comptes pour son amortissement.
Elle affiche à mars 2005 un résultat net de 30 millions d'euros soit près de 28% de hausse par rapport à l'exercice précédent pour un chiffre d'affaires consolidé de 354,4 ME. Parmi les évolutions de la clientèle, la Sbm observe le retour des Américains en Principauté.
Les chiffres d'affaires dans les jeux sont eux aussi en progression (219.6 millions d'euros) et ne souffrent pas de la nouvelle loi française sur la suppression des droits d'entrée aux jeux de table. Progression aussi pour l'activité hôtellerie (128.1 millions d'euros). Des projets d'investissements apparaissent.
Ainsi, en 2007, l'hôtel Balmoral, acquis en 2004, devrait être détruit et reconstruit à l'identique et proposer des prestations du niveau de celles de l'Hermitage. En septembre, des travaux de rénovation débuteront à la salle des jeux du Café de Paris. Les projets à l'international sont dans l'attente d'une bonne opportunité. Et la Sbm (3300 salariés) précise que le futur Casino de Beausoleil, située en limite d de la Principauté, ne sera pas forcément son prochain investissement. Enfin les jeux sur Internet attendent toujours le feu vert législatif.
(source : tourmag.com/Louis Salvaret)