La SFCMC (Société Fermière du Casino Municipal de Cannes), s'est lancée dans le projet d'extension du majestic-Barrière. Le montant de l'achat de l'immeuble de la Banque de France apparaît à travers les comptes du premier semestre de son exercice 2005-2006.
Le rachat de l'immeuble de la Banque de France pour l'extension du majestic-Barrière, à Cannes, juste en face du palais des festivals et des congrès se fait sur la base de 28 millions d'euros hors taxes. C'est ce qui ressort des comptes que la Société Fermière du Casino Municipal de Cannes, filiale du groupe Barrière, a publiés vendredi pour le premier semestre de son exercice fiscal 2005-2006 (du 1er novembre 2005 au 30 avril 2006). Il a toutefois été précisé que si la promesse de vente avait bien été signée en début d'année, l'opération restait soumise à des conditions suspensives.
Construits en 1968, l'immeuble de la Banque de France doit être démoli pour permettre la construction de commerces de luxe et d'une soixantaine de chambres dont de nouvelles suites susceptibles de rivaliser avec celles du Carlton ou du Martinez. Le projet, élaboré par le cabinet d'architecte de Renaud D'Hautesserre, prévoit notamment de reproduire l'aile Est actuelle du majestic. L'ouverture de cette extension, si l'opération peut être menée normalement, est prévue pour mai 2009.
48,3 M€ de chiffres d'affaires et des pertes qui se creusent (10,1 M€)
Concernant les comptes, le chiffres d'affaires de ce premier semestre s'établit à 48,3 M€, en hausse de 4,3% en glissement annuel. L'activité, qui avait connu une accélération de 8% au premier trimestre de l'exercice (de novembre 2005 à fin janvier 2006) s'est ensuite tassée au second trimestre en raison de l'absence en février cette année du 3GSM congrès parti à Barcelone, absence qui a pesé sur les recettes d'hébergement et de restauration (-9% pour la seule restauration).
D'autre part, les pertes de la société se sont creusées. La SFCMC qui exploite 2 casinos (Cannes Croisette et Barrière Les Princes à l'hôtel Palais Stéphanie-Hilton) et 2 hôtels (hôtels majestic et Gray d'Albion), affiche une perte opérationnelle à 10,1 M€ après avoir enregistré un déficit de 5,8 M€ l'année précédente. La perte nette se creuse, elle, de 4,3 à 7,5 M€. Un accroissement des pertes que le groupe justifie par les frais de personnel et le plan de sauvegarde des emplois mis en place sur le Casino Croisette.
(source : sophianet.com)