Tout vient à point à qui sait attendre. Un axiome qu'au CASINO, on aura su appliquer et tant mieux parce que la persévérance a enfin porté ses fruits.
Lundi, en fin de journée, lors d'une manifestation orchestrée par le comité départemental de rugby, la nouvelle est tombée. Jean-François Bengochéa, directeur général, venait de recevoir un coup de fil très positif.
Dans la foulée, Rolland Castells annonçait l'information, accueillie comme une excellente nouvelle : la commission supérieure des jeux, réunie à Paris, le 24 janvier dernier, donnait son aval, après validation du ministère de l'Intérieur, pour 21 machines à sous de plus.
70 MACHINES
Après trois tentatives avortées, un dossier refusé il y a deux ans, redéposé dans la foulée; un précédent en 2000, lorsque les jeux traditionnels avaient été installés, en revanche, l'extension des machines à sous avait, elle, été rejetée, c'est finalement le quatrième essai qui aura marqué en touche. Avec les premières machines à sous, arrivées le 4 juillet 1993, Jean-François Bengochéa se montre très précis sur la date, dans quelques semaines, le 22 mars exactement, c'est un parc de 70 machines qui sera proposé à la clientèle. Un plus haut niveau qualité, également comme l'explique le directeur: « Nous avons pratiquement tous les jeux. On va offrir les tout derniers modèles de machines qu'on ne trouve nulle part ailleurs dans la région. » Avec cet accroissement, l'établissement de Bagnères s'élève aussi à la première place. Capvern, Argelès et Luz possèdent un parc de 40 machines et Cauterets 30.
Jean-François Bengochéa réfléchit aussi à la mise en place des taux de redistribution. Plutôt que de gros jackpot, celui-ci opte pour des gains, plus petits mais plus souvent. « Bien sûr, les jackpots ont un intérêt attractif mais pour la clientèle régulière, des petites sommes, c'est plus intéressant. L'exploitant comme l'utilisateur y trouve son compte. »
Dans notre édition de demain, nous ferons part du point de vue de la municipalité et de la réorganisation nécessaire au sein du CASINO.
(source : ladepeche.com/Gwénola Champalaune)