Trois individus ont emporté la caisse au nez et à la barbe des joueurs. Butin estimé : 3 000 euros
Le troisième anniversaire que fêtera dans quelques jours le casino d'Hauteville-Lompnes a été plutôt agité vendredi soir, des malfaiteurs s'étant invités sans carton à la soirée.
« Un braquage bien organisé, soudain et rapide ». Voilà résumé en quelques mots par un gendarme hautevillois le hold-up qui s'est déroulé aux alentours de minuit et quart au casino.
Alors que l'établissement de jeux était copieusement garni de joueurs, et qu'une trentaine de personnes dînaient au restaurant « le Sésame » qui jouxte la salle de jeux, débutaient cinq minutes dignes d'un film policier.
Leur voiture garée dans la rue juste au dessus de l'établissement, et non sur le parking gardé, trois individus, cagoulés gantés, et armés selon les témoins, faisaient irruption dans le casino après avoir neutralisé les vigiles à l'entrée, puis le personnel.
Ils sommaient l'assistance de se coucher face contre terre, brisaient sans ménagement la vitre des caisses des machines à sous avec une massette, s'emparaient de leur contenu, avant de partir sans demander leur reste, se permettant au passage quelques remarques sarcastiques.
Important déploiement de force
Dans la boîte de nuit, qu'une porte sépare de la salle de jeux, aucun bruit n'a filtré et les danseurs ne se sont rendus compte de rien. Aussitôt sur les lieux, les pompiers ont réconforté quelques personnes choquées, mais il n'a été procédé à aucune évacuation. De leur côté, les gendarmes de la brigade hautevilloise ont procédé à une vérification d'identité et entendu les premiers témoins alors qu'arrivaient les hommes des brigades de recherche de Nantua et de Belley. L'enquête a finalement été confiée à la DIPJ de Lyon, et les officiers de police, au petit matin, poursuivaient encore leurs investigations.
Un des employés de l'établissement, pourtant mis à rude épreuve, commentait à chaud : « On s'y attendait, ça devait arriver un jour ou l'autre L'important, c'est qu'il n'y a eu ni victimes, ni blessés ».
(source : leprogres.fr)