SELON UNE ÉTUDE QUÉBÉCOISE
La présence d'un casino dans le voisinage n'entraîne d'aucune façon une augmentation du nombre de joueurs pathologiques, conclut une étude menée par des chercheurs de l'École de psychologie de l'Université Laval.
«C'est très surprenant et croyez-moi, nous avons été les premiers surpris», a admis le professeur Robert Ladouceur lors de la présentation des conclusions de l'étude, mercredi, lors d'une conférence de presse à Québec.
Rattachés au Centre québécois d'excellence et de prévention pour le traitement du jeu, le professeur Ladouceur et l'étudiant-chercheur au doctorat Christian Jacques ont suivi un groupe de 810 personnes de la région de Gatineau avant l'ouverture du Casino du Lac-Leamy, puis un an, trois ans et cinq ans après son ouverture. Les résultats de leur recherche vont à l'encontre des idées reçues.
«Sur le plan de jeu pathologique, notre étude démontre que le taux est demeuré stable, soit autour de 0,8 pour cent. L'implantation du casino n'a pas entraîné une augmentation du nombre de joueurs compulsifs», a affirmé M. Ladouceur.
Dans cette optique, le Québec s'inscrit dans le même courant que l'ensemble des sociétés industrialisées, où les données indiquent qu'environ un pour cent de la population adulte présentent des problèmes de jeu pathologique, compulsif ou excessif.
(source : cyberpresse.ca/Martin Ouellet)