les dispositions des deux premiers alinéas de l’article 51 s’appliquent à la roulette anglaise.
Un bloc de sept compartiments transparents, nettement séparés les uns des autres, et destinés à recevoir un
jeton de couleur sans valeur déterminée sur lequel est placé le marqueur indiquant la valeur donnée aux jetons
de cette couleur par le joueur est fixé en position surélevée à hauteur du rebord du cylindre.
Une série de jetons sans valeur déterminée et subdivisée en sept couleurs différentes est mise à la disposition
des joueurs sur chaque table. La série de jetons d’une même table comporte la même marque distinctive qui lui
est propre. Le casino a la possibilité d’utiliser des plaques d’une valeur de vingt jetons.
De dimension restreinte, la table ne permet l’installation que de sept joueurs assis. L’usage de la double table
peut être autorisé.
Le personnel affecté à la table comprend un croupier et éventuellement un employé supplémentaire. Des
trieuses automatiques de jetons peuvent être utilisées.
Un chef de table, affecté au contrôle de deux tables au plus, est responsable de la clarté et de la régularité du
jeu, des paiements et de toutes les opérations effectuées aux tables. Il dispose des marqueurs qu’il remet aux
croupiers à la demande de ceux-ci, mais ne manipule ni plaques, ni jetons, ni espèces, en cours de partie. Au
début de la partie, il vérifie si toutes les séries de jetons de couleur sont complètes.
L’employé chargé de la manoeuvre de l’appareil doit obligatoirement actionner chaque fois le plateau mobile
dans un sens opposé au précédent et lancer la bille dans le sens inverse. Dans le cas où un jeton vient à tomber
dans le cylindre pendant le mouvement de rotation, le croupier doit arrêter le jeu, puis reprendre la bille et la
lancer de nouveau. Tant que la force centrifuge retient la bille dans la galerie, les joueurs peuvent continuer à
miser, mais dès que le mouvement de la bille se ralentit et que celle-ci est sur le point de tomber sur le
cylindre, le croupier annonce « rien ne va plus ». Dès lors, aucun enjeu ne peut plus être placé sur le tableau. A
chaque coup, il doit, lorsqu’il n’est pas assisté par un employé, reconstituer les piles de jetons de couleur avant
de lancer la bille.
Quand la bille est définitivement arrêtée dans l’une des trente-sept cases, le croupier annonce à haute voix le
numéro et les chances simples gagnantes et le désigne ostensiblement au public.
Le croupier a la faculté de placer les mises à la demande des joueurs titulaires d’une couleur.
les mises en plaques ou jetons de valeur ne sont acceptées que sur les chances simples.
Lorsque les tapis sont dotés d’un « hippodrome », la présence d’un chef de table par table de jeu est
obligatoire.
Seules sont considérées comme ayant participé au jeu les mises effectivement placées sur le tableau au
moment du « rien ne va plus ». Exceptionnellement, un enjeu peut être représenté par des plaques et jetons de
valeur si le change en jetons de couleur n’a pu se faire avant le « rien ne va plus ».
Le croupier ramasse les enjeux perdus et procède par joueur au paiement des combinaisons gagnantes après
avoir annoncé dans le détail le montant de chacune d’elles.
les paiements doivent toujours être effectués, à hauteur et dans l’ordre suivant :
Colonnes, passe, impair, noir, rouge, pair, manque, douzaines, sixains, transversale, carrés, chevaux et
pleins ; ils se font avec des jetons de couleur propres au joueur gagnant.
Le paiement à hauteur s’effectue à l’aide de piles de jetons que le croupier sépare par comparaison à une
pile étalon de vingt jetons.
Avec l’autorisation du chef de partie ou du chef de table, le paiement d’une combinaison gagnante peut
comporter des plaques et jetons de valeur.
les jetons de couleur reçus en pourboire par les employés de jeu sont immédiatement changés au marbre
selon la procédure décrite à l’article 38 du présent arrêté en jetons de valeur correspondante.